Comédie sur un quai de gare

Samuel Benchetrit mène le jeu avec une langue « de tous les jours », une langue qui respire la vie, la spontanéité, celle qui trahit les humeurs et dévoile les caractères.

 

Les personnages passent alors aux aveux de leurs sentiments les plus intimes.
Un père, un amant, une fille devenue femme… D’un amour à l’autre, le jeu s’installe. Mais qui le mène vraiment ?

 

Sur un ton léger, empli de poésie, Samuel Benchetrit nous livre une vision acérée des rapports humains. Drôlerie à fleur de peau où les prisonniers volontaires de ce huis clos se livrent et se délivrent de l’amour des autres. C’est une de ces pièces d’aujourd’hui, dotée d’un sens certain de l’observation, aux dialogues décalés et insolites, pleins d’humour et de dérision. Elle n’a l’air de rien, tout comme la scénographie simple sans esbroufe, dont l’originalité consiste à donner la parole au haut-parleur qui va s’immiscer dans le dialogue des voyageurs.

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